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rardooba
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Dear code ️…

Laissez-moi vous raconter mon premier date avec le code. Spoiler alert ! je me suis pris une belle veste 🥳.

Pour la petite histoire, en 2011 je travaillais comme web & graphic designer en freelance pour différents types de clients : ESN, Start-up, Artisan, Association. 60% de mes prestations comportaient de l’intégration Html/Css sur des CMS comme Wordpress et Joomla. Je ne voulais pas entendre parler de Javascript car j’en étais effrayé. Probablement, en raison d’un manque de connaissance en programmation. Durant ma carrière de freelance, j’ai été amené à faire de la programmation sans vraiment savoir ce que je faisais. Enfin si, du code spaghetti en mode patchworking de bout de code javascript et php. En d’autre terme je copiais/collais du code provenant de divers forums autour de la programmation informatique (je ne connaissais pas encore Stack overflow). Après 7 ans de bons et loyaux services, j’ai fermé ma boîte en 2018 pour me concentrer sur ma vie de papa. En 2019, notre ami la Covid s’est invité, apportant avec lui son lot de questionnement.

Pourquoi ne pas me mettre au code sérieusement cette fois-ci ?

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Une formation d’un an subventionnée par pôle emploi chez Openclassrooms ? alors let’s go ! 🚀

Step 1 : Je révise mes gammes avec Html et Css accompagné par le big boss Mathieu Nebra fondateur du site du zéro devenu Openclassrooms.
Step 2 : Place au tant redouté Javascript et ses fondamentaux. Openclassrooms structure sa formation sous forme de projets concrets répondant à un brief de mise en situation réelle professionnelle. Le projet 6 (aussi appelé 'projet 666') du parcours Développeur front-end React est juste le projet le plus craint de tous les étudiants, car le gap par rapport au projet précédent est juste insane !! (Je reviendrai peut-être dans un autre article sur mon expérience concernant ce projet en vanilla javascript)

🤯 C’est au cours de mes pérégrinations dans ce langage que des notions étranges me sont apparus : l’asynchrone, la Poo, le destructuring, le side effect, Les fonctions fléchées, les expressions régulières etc…

Je me prends donc au jeu des erreurs et d’arrachage de cheveux (que je n’ai plus aujourd’hui 👨🏼‍🦲.
J’adore ! je surlike ! un bug réglé, puis un autre… Et encore un autre. Je fais l’expérience de l’ascenseur émotionnel du coding : joie, tristesse, dépression, extase, amusement. Le code entre en scène dans mon quotidien et me séduit par sa versatilité. Imprévisible, fourbe, bienveillant, beau, il se définit lui-même.

J’en suis ainsi tombé amoureux et progressivement la passion s’est installée, puis s’est confirmée avec la découverte d’une librairie Javascript crée par facebook : React.
La correspondance était parfaite. React le performer, le polyvalent, ce qui correspond parfaitement à mon état d’esprit professionnel. Avec React, je ne me sens pas enfermé. Je peux répondre à un projet d’application de différente manière et choisir mes propres outils.

Ce que j’aime dans le code, c'est apprendre et explorer de nouveaux concepts, méthode ou langage. Les façons de faire sont multiples, on ne s’ennuie donc jamais. Le code invite au voyage et à l’exploration de lieu mystérieux comme les callbacks, la programmation orientée objet, le comportement asynchrone, les promesses, la programmation fonctionnelle, les hooks, les bases de données, les navigateurs, les plugins… Un voyage qui inspire et enrichit notre mindset grâce aux créations remarquables de codeur talentueux et créatifs. Je puise alors mon plaisir dans le processus de découverte technique et de résolution de problème.

Si vous aimez construire des structures en Legos ? la programmation vous permet de construire vos idées par la pratique tout en vous offrant un espace illimité pour vos réflexions (j’imagine cet espace comme neo découvrant pour la première fois la matrice accompagné de Morpheus).

Coder, c’est créer à partir du néant pour ensuite réaliser un multivers d’idée au service de votre imagination. Bien sûr, la première itération se solde généralement par un échec puis un autre, “Never give up !” car le bonheur est a quelques lignes. Le code se casse, se consolide, s’affine, se poli comme une pierre précieuse. C’est ce qui le rend addictif et répétable à l’infini. Le web évolue si rapidement qu’il y aura toujours quelque chose à critiquer sur sa codebase.

Le code est une toile que l’on repeint éternellement dans le but d’en faire un chef d’œuvre inaccessible.

Si vous aimez les romans d’enquête. Le code vous sert sur un plateau les énigmes les plus tordus. À vous de jouer le profiler pour trouver le coupable du bug, comprendre ses motivations et sont modus operandi par raisonnement inductif.

Si vous aimez les jeux vidéo de l’éditeur From Software, comme Dark soul ou encore le récent Seikiro. Dites-vous que le code est un exigeant die and retry où l’on crève souvent devants certains boss de niveau. Mais la passion amène la persévérance qui nous pousse à continuer, car nous savons que la récompense promise nous fera oublier le dur labeur du passé.

L’important n’est pas la destination finale mais le chemin parcouru pour y arriver. Voila pourquoi aujourd’hui je veux des lignes de code dans ma vie!


Je m’appelle Rardooba, ceci est mon premier article et ma déclaration d’amour pour le code 🥰. Je suis depuis juillet 2022 un développeur front-end React. Je suis conscient du voyage qui m’attend dans cette profession.

Je promets de faire de mon mieux pour garder la flamme de la passion allumée.

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