Imaginez un monde où l'intelligence artificielle règne sans limites, où vos droits fondamentaux pourraient être bafoués par des algorithmes tout-puissants. Cependant, ce scénario dystopique ne se réalisera pas grâce à une avancée cruciale dans la régulation de l’IA.
Le 20 septembre 2024, la Commission européenne a signé la Convention-cadre du Conseil de l'Europe sur l'intelligence artificielle, marquant la naissance du premier traité international juridiquement contraignant sur cette technologie. Ce document est un véritable bouclier protecteur, garantissant que les systèmes d’IA respectent les droits humains et l'État de droit, tout en complétant et en renforçant la législation sur l'IA de l'UE.
Richard Burnley, directeur des affaires juridiques de l'UER, souligne :
La Convention crée un forum régulier permettant aux États d'échanger sur les politiques et les développements en matière d'IA.
Cependant, le Conseil et le Parlement européens n'ont pas encore donné leur consentement final à l'AI Act. Même si un accord politique provisoire a été trouvé le 9 décembre 2023, il doit encore être formellement adopté. La prochaine étape est un vote lors d'une session à venir, où des ajustements techniques pourront être apportés. L'adoption finale de l'AI Act est prévue d'ici 2025, mais reste incertaine.
Bien que des progrès aient été réalisés, la route vers une régulation éthique de l’IA est encore semée d’embûches. Dans ce paysage technologique en constante évolution, cette convention sert de boussole, orientant notre avenir vers une IA au service de l'humanité. Elle rappelle que nos valeurs humaines doivent primer face aux avancées technologiques.
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